L'année dernière, nous avions avions déjà vu ce splendide hôtel et par chance, un lecteur nous avait raconté l'histoire du Gallia Palace.
Je reproduit ci-dessous cette histoire:
Ce splendide hôtel Gallia, n'existe hélas plus, du moins sous la forme qu'était initialement la sienne. A l'origine, ce superbe bâtiment avait été édifié pour être un casino. Cet établissement dénommé " Casino des Fleurs " a été bâti à la fin des années 1880 dans un quartier alors totalement excentré de l'hyper centre mondain de la ville. Il possédait outre de nombreuses salles de jeux au décor éclectique et luxueux, une immense salle de bal, une salle de théâtre à l'italienne, un grand restaurant, un jardin d'hiver, ainsi que divers salons, tous aussi luxueux les uns que les autres. Le casino peu rentable, fut transformé en hôtel de prestige à partir de 1899. Pour ce faire, le bâtiment principal, fut surélevé de 5 étages dont un supplémentaire pour les deux pavillons d'angle à coupoles. L'hôtel conserva cependant une grande partie des structures du casino, dont notamment la magnifique salle de théâtre. L’hôtel connaîtra les deux guerres ainsi que des fortunes diverses. A la fin des années 60 début années 70, l'illustre hôtel au style jugé totalement démodé, fut entièrement modernisé, perdant à la fois toute sa décoration de façade et son splendide décorum intérieur. Ses coupoles et clochetons d'ardoises, furent tout simplement démolis. Sur la façade dont les ouvertures furent entièrement remaniées , une hideuse structure composée de terrasses et balcons bardant l'immeuble sur toute sa largeur fut apposée. Aujourd'hui il est absolument impossible de reconnaître dans cet affreux bâtiment ressemblant à un mastodonte de béton sans fioriture et aussi laid qu'un HLM de banlieue, l'ancien Gallia Palace Hôtel. Seul le nom que porte le bâtiment devenu depuis résidence et un morceau de la grille principale de l'hôtel, peut éventuellement nous évoquer l'existence passée en ces lieux d'un des plus beaux fleurons de l’hôtellerie Azuréenne.
Et bien, grâce à cette capture d'écran Google maps, regardez ce qu'il est devenu !
Je propose l'écartèlement en place publique, le pilori et le supplice de la roue pour la personne qui a réalisé ça et que je refuse d'appeler architecte.
2 commentaires:
C'est moooooooooooooooooooche !!!
De nos jours, il y a plus que le béton et le verre.
Plus c'est moche plus ils trouvent ça de l'art,
du lard et du cochon, oui !
Et ce que je ne comprends pas, c'est qu'il y a bien quelqu'un qui a signé un permis de construire (détruire) ou une autorisation quelconque. Le maire d'alors ? (pardon). On devrait pouvoir poursuivre ces gens pour atteinte au bon goût !
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