----- Une collection unique de magasins (grands ou petits) qui ont marqué l'histoire de toutes les villes de France et d'outre-mer. ----- Dix-huitième année
Et oui, il fut un temps où le BHV (Bazar de l'hôtel de ville) était un magasin formidable où l'on trouvait de tout. Au sous-sol, le rayon bricolage était le paradis des bricoleurs !
Et puis, entre la rue de Rivoli et la voie Georges Pompidou qui roulaient, les grands parkings reliés directement au magasin, et les transports qui n'étaient pas bloqués, c'était facile d'accès d'où qu'on vienne… Mais ça, c'était avant …
Ah, le bistrot Papillon ! Certains y venaient pour jouer au billard, d'autres préféraient se réfugier prudemment au comptoir où une piste de 421 décidait de qui paierait la tournée (je ne vous dirai pas à quel clan j'appartenais !).
Angle rue des poissonniers et rue Doudeauville, Paris XVIII°.
N'hésitez pas à agrandir l'image de ce beau marché dans les années soixante !
Place des bancs, Limoges (Haute Vienne).
Au du XX° siècle, Paul Coffre était fier de faire état de sa récompense récemment obtenue. Il avait sacrifié la fenêtre de sa salle à manger au profit d'une grande enseigne:
Un peu plus d'un siècle plus tard, miracle, la boulangerie est toujours là. Mais l'enseigne a disparu et la fenêtre de la salle à manger a été récupérée. C'est la rue d'Austerlitz qui par à droite.
Même dans cette petite ville située à quarante kilomètres au nord de Nantes, il y avait un petit grand magasin des Nouvelles Galeries !
Au pied des HBM à la fin des années soixante, on trouvait encore des petits commerçants… Des Renault 10 aussi !
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Angle boulevard Serrurier et rue de Toulouse, Paris XIX°.
Cette épicerie plutôt haut de gamme était sans doute the place à Condé-sur-Noireau avant guerre.
Malheureusement, comme de nombreuses villes de Normandie, celle-ci n'a pas survécu aux bombardements de la guerre; elle a dû être reconstruite et vous ne trouverez plus notre épicerie dans les nouveaux immeubles…
Cette boulangerie située au coin du passage Basfour n'avait rien de spécial, mais regardez bien la photo: à droite, une Renault Dauphine devant une boucherie chevaline, et à gauche un vitrier et des péripatéticiennes, tout ça n'existe plus !
Aujourd'hui on fait toujours du pain, mais même l'enseigne a disparu !
C'est fou le nombre de dames qui attendent l'ouverture de cette boutique de sacs et papiers ! Il y en a même une qui a prévu un gros casse-croûte dans son cabas au cas où l'attente se prolongerait !
Rue Saint-Denis, Paris II°.
On trouvait de tout au Grand bazar cayennais, une sorte de supermarché avant l'heure…
Ne cherchez pas, il n'y a plus de charcuterie à Montmartre depuis belle lurette !
Cette vieille maison qui abritait Le Bon Diable était probablement la plus photographiée de Rethel.
Au coin de l'avenue d'Italie et de la rue de Tolbiac, cette belle maison avait bien du succès…
Mais revenons à la première photo.
Tout en haut, au-dessus de la marquise, pourquoi cette mention du général Bréa dont la rue se situe dans le XIV°, au métro Vavin ?
Et bien tout simplement parce qu'il est mort ici ! Voyez son histoire !
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76 avenue d'Italie, Paris XIII°.
Encore une vue du Monoprix de la place du peuple avec un magnifique tramway PCC qui pose pour nous !
Situé à l'angle de la rue Valette et de la rue Laplace, ce coiffeur a disparu en même temps que l'immeuble qui l'abritait.
11 rue Valette, Paris V°.
Au 2 place Magenta, dans l'immeuble "Le Magenta", se trouvait cette importante agence de voyage qui organisait des excursions en autocar dans toute la région.
Vous voyez un camion de pompiers ? Et bien vous avez tort !
Il faut voir derrière le camion rouge un restaurant rouge: Dupont Bastille.
Cette chaîne de restaurants a eu son heure de gloire avant-guerre et jusque dans les années soixante. Son slogan "Chez Dupont tout est bon" est resté.
On pourrait presque faire la même photo aujourd'hui... Mais sans Félix Potin !
Au 340 rue de Vaugirard, il était beau ce Prisunic. Il a été remplacé par un Monoprix au même endroit.
C'est à la fin de la deuxième guerre mondiale que les magasins Ratti se sont mis à l'heure américaine, abritant notamment la Croix rouge américaine.
Une de ces innombrables épiceries qu'on trouvait partout à Paris; il y en avait des centaines ! Celle-ci est supposée parisienne à cause de l'immatriculation de la Dauphine garée devant... On devine l'origine italienne du patron grâce aux jolies bouteilles de Chianti accrochées en façade...
La place du centre est devenue la place du général de Gaulle, mais les bâtiments sont toujours là.
Au 39 rue du château d'eau se trouve l'immeuble le plus étroit de Paris (1,40 mètre). C'est ici que monsieur J. Richard vendait la fameuse (?) pâte à chaussures Vite et Bien sans acide !
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Le Petit Niçois était un journal d'avant-guerre qui disparut puis reparut dans une nouvelle forme. Ici, prise au début du vingtième siècle, cette carte postale représente l'ancien siège et son "imprimerie spéciale"... Mais j'en ignore l'adresse !
Si quelqu'un sait . . .
En bordure des puces de Saint-Ouen, il y avait encore des lieux où l'on savait s'amuser... et fumer !
J'ignore à quelle adresse se trouvait cette boutique; je sais seulement qu'elle était à Lunéville. Nul doute que le correspondant de Paris-Bise-Art à Lunéville nous renseignera ! Merci d'Avance.
Cette institution des halles (les anciennes) a de toute éternité accueilli les fêtards jour et nuit. Cette vue nous montre le restaurant dans les années soixante - soixante-dix avec une superbe Panhard 24 ct et un non moins remarquable Vélosolex 3800.
6 rue Coquillière, Paris I°.
La rue Saint-Denis a bien changé ! Est-ce mieux aujourd'hui ?
25 rue Saint-Denis, Paris I°.
Vous voyez ce bel immeuble trônant sur la place Vauban:
Place Vauban, Carentan (Manche).
La rue de Glatigny a disparu en même temps que tout un quartier pour permettre la construction de l'Hôtel-Dieu sur l'île de la Cité. Mais y est-on mieux soigné que chez le marchand de vin ?
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C'était au temps où l'on pouvait circuler, flâner, faire du lèche-vitrine rue de Rivoli. Bien placée, cette boutique sous les arcades faisait face au Musée des arts décoratifs.
Ce grand magasin de nouveautés affichait fièrement son patronyme au 38 rue Victor Hugo.
Aujourd'hui, un magasin de fripes comme on en voit partout... Dommage !
38 rue Victor Hugo, Bayonne (Pyrénées atlantiques).
Il était bien installé ce fruitier, au coin de la rue Saint-Landry et de la rue des Marmousets, sur l'île de la Cité.
Mais ne cherchez pas, ces rues n'existent plus. Elles ont été victimes des grands travaux qui ont redessiné le centre de Paris. Aujourd'hui, notre fruitier serait quelque-part dans l'Hôtel-Dieu.
On aurait pu croire à une sorte de grand magasin, mais il n'en est rien. "Aux grandes marques" était un magasin d'alimentation où l'on trouvait de tout.
Alors ne faites pas comme moi en pensant que le boulevard de Caudéran est aujourd'hui la rue du même nom... En fait, l'ancien boulevard de Caudéran a été débaptisé après la première guerre mondiale; il s'appelle maintenant boulevard du président Wilson.
77 boulevard de Caudéran, Bordeaux (Gironde).
C'était l'époque où une grande banque - le CNEP - faisait poser ses employés devant l'agence du 55 route de Flandre, à Aubervilliers (Seine).
Aujourd'hui, plus de CNEP; le 4 mai 1966, fusion du Comptoir National d'Escompte de Paris avec la Banque Nationale pour le Commerce et l'Industrie (BNCI), et création de la BNP, Banque Nationale de Paris.
Aujourd'hui, plus de route de Flandre, mais une avenue Jean Jaurès.
Aujourd'hui, Aubervilliers n'est plus une des (rares) communes du département de la Seine, mais se trouve dans la Seine Saint-Denis.
Pour être tout à fait complet, sachez que ma grand-mère a travaillé au CNEP après la guerre (la première).
